Apple prépare un iPhone pliant à 2500 $, Meta recrute pour l’IA et Google condamné pour collecte illégale
Pour cet article du dimanche, je vous ai décortiqué les trois actualités tech que vous ne devez pas manquer. Bonne lecture !
#1- Apple entre dans l'arène des téléphones pliants
Apple s’apprêterait à bousculer le marché des téléphones pliants avec un tout nouveau modèle attendu pour 2026. Il s’agirait d’un iPhone au format « Fold », à l’image des Galaxy Z Fold de Samsung, capable de se déplier pour offrir une expérience proche de celle d’une tablette. Ce futur iPhone pourrait bien dépasser les 2 500 dollars, se positionnant ainsi au sommet de la hiérarchie des téléphones les plus dispendieux.
Apple mise tout sur le format "Fold"
D’après les informations rapportées par Bloomberg, la firme de Cupertino aurait définitivement écarté l’idée d’un iPhone à clapet (format Flip), pourtant populaire chez Samsung, Motorola ou Xiaomi. Plutôt que de viser un format plus compact et abordable, Apple privilégierait une expérience immersive et haut de gamme. Le choix du format Fold permettrait en effet d’offrir un grand écran sans compromis, en parfaite cohérence avec la stratégie premium de la marque.
Un produit mûri avec patience
Si elle n’a toujours pas lancé de modèle pliant, c’est moins par manque d’intérêt que par exigence technique. L’entreprise californienne travaillerait depuis plusieurs années sur une charnière quasi invisible et un écran dont le pli serait à peine perceptible — deux défauts encore visibles chez la concurrence. Ce retard assumé viserait à garantir un produit abouti, conforme aux standards de qualité d’Apple. Une approche similaire à celle adoptée pour le lancement de l’Apple Watch ou des AirPods, où la patience a souvent porté ses fruits.
L’arrivée de l’iPhone pliant pourrait marquer un tournant pour le marché des téléphones pliants, actuellement en perte de vitesse selon Counterpoint Research. Alors qu’un ralentissement est prévu en 2025, l’arrivée de la firme de Cupertino et d’autres nouveaux modèles pourrait relancer la croissance en 2026. Si les rumeurs se confirment, cet iPhone Fold deviendrait un puissant catalyseur pour l’industrie mobile — et poserait un sérieux défi à la concurrence déjà bien établie.
🚨Financement participatif de Foudelatech🚨
Contribuez au financement participatif de mes projets professionnels liés à la création de contenus.
🔗 Financement participatif (Tiing)
Votre participation me permettra entre autre de m’abonner à des outils pros, tester des produits ou services et améliorer la qualité des publications sur Substack, Threads et Instagram.
#2- Meta démontre ses ambitions dans l’IA avec une nouvelle équipe
Meta n’entend pas rester spectateur dans la course à l’intelligence artificielle. En juin, l’entreprise de Mark Zuckerberg a déboursé plus de 14 milliards de dollars pour acquérir une participation majoritaire de 49 % dans Scale AI, une jeune entreprise spécialisée dans la préparation de données pour l’entraînement des modèles de langage. Ce mouvement stratégique fait suite à d’autres tentatives de rachat, notamment de Perplexity AI et Runway, et révèle la volonté du géant américain de combler son retard.
Une guerre des talents débridée dans la Silicon Valley
L’offensive de Meta ne se limite pas aux acquisitions. L’entreprise a lancé une véritable campagne de séduction pour attirer les meilleurs talents de la tech. Des primes de signature atteignant les 100 millions de dollars auraient été proposées à des employés d’OpenAI, avec des salaires annuels tout aussi impressionnants. Cette approche a rencontré un grand succès, attirant pas moins de sept anciens employés d’OpenAI, dont son directeur général, Alexander Wang, en plus de nombreux spécialistes venant de Google et d’Anthropic. Face aux départs de quelques employés importants, OpenAI tente de contre-attaquer en augmentant les rémunérations, mais la pression est forte.
Une stratégie controversée et des objectifs ambitieux
La méthode suscite de nombreuses critiques. Mark Chen (OpenAI) n’a pas hésité à parler de "vol de talents", tandis que d’autres analystes, comme Zvi Mowshowitz, jugent la démarche hasardeuse. Selon lui, peu de talents rejoignent le géant de la Silicon Valley sans forte incitation financière, ce qui interroge sur la viabilité à long terme. Parallèlement, les investisseurs s’inquiètent du coût de cette stratégie, malgré un cours de bourse au plus haut. Côté produits, l’entreprise de Mark Zuckerberg prépare une plateforme de publicité automatisée par l’IA et continue de miser sur Llama et ses dispositifs connectés pour générer des revenus.
Meta se positionne comme un acteur incontournable dans la prochaine étape de l’évolution de l’IA. L’objectif affiché : créer une superintelligence dans les prochaines années. D’après l’analyste Angelo Zino, il faudra attendre entre 3 et 5 ans avant de voir émerger une telle IA, mais les investissements massifs du géant américain montrent sa volonté d’être prêt. Zuckerberg, de son côté, affirme que son entreprise est « dans une position unique » pour mener cette révolution, avec un nouveau modèle prévu pour l’année prochaine.
#3- Google condamné en Californie pour collecte abusive de données personnelles
Coup dur pour Google : un jury de San Jose, en Californie, vient de condamner le géant technologique à verser 314,6 millions de dollars à environ 14 millions d’utilisateurs Android de cet état. En cause, une collecte jugée abusive de données personnelles, même lorsque les appareils étaient inactifs. Ce jugement marque une avancée majeure dans la lutte pour la protection de la vie privée numérique.
Pratiques contestées et impact sur les utilisateurs
Le recours collectif, initié en 2019 devant la Cour supérieure de Santa Clara, pointait du doigt les pratiques discrètes de Google. L’entreprise aurait continué à transférer des données vers ses serveurs, même lorsque les téléphones n’étaient pas connectés au Wi-Fi. Résultat : les données mobiles des utilisateurs étaient utilisées à leur insu, engendrant un coût invisible mais bien réel. Ces transferts, effectués sans consentement explicite, servaient notamment à alimenter les services publicitaires et cartographiques du groupe. Google assure pourtant que ces transferts sont essentiels au bon fonctionnement d’Android et consomment très peu de données — moins qu’une simple photo. Selon le porte-parole José Castañeda, ces pratiques sont couvertes par les conditions d’utilisation acceptées lors de l’activation du téléphone.
Un contexte juridique tendu pour Google
Cette affaire californienne n’est qu’un avant-goût : un second procès, cette fois au niveau fédéral, est prévu pour avril 2026. Il concernera les utilisateurs Android des 49 autres États américains et pourrait avoir des répercussions bien plus larges. Parallèlement, le géant de la Silicon Valley fait aussi face à une plainte antitrust déposée par le DOJ (Département de la justice), qui pourrait aller jusqu’à exiger la revente de certains de ses services phares comme Chrome, Android ou son moteur de recherche. La pression judiciaire monte, forçant le groupe à défendre ses pratiques sur plusieurs fronts. L’avocat des plaignants, Glen Summers, voit dans cette décision une victoire claire pour les droits des consommateurs. De son côté, Google entend faire appel, laissant présager une bataille juridique prolongée.
Ce jugement californien souligne les tensions croissantes autour de l’usage des données personnelles. Il met en lumière les pratiques opaques de certains géants du numérique et ravive le débat sur la transparence, la vie privée et les droits numériques. Une chose est sûre : le modèle économique basé sur la donnée est désormais sous surveillance.
Mes réseaux : Threads , Instagram
Liens web :
Condamnation de Google (LesNumériques)
Alexandre M
Non, le Canada n’est pas concerné par la condamnation de Google. Oui, une Loi sur la protection des renseignements personnels protège les canadiens.
Est-ce que cela touche également les utilisateurs d'Androïde au Canada? Est-ce que le Gouvernement fédéral canadien surveille de près ces procédures judiciaires envers Google?